Fabrice Murgia

(Note: we apologise for the bad sound during the first 30 seconds of the interview.)

Fabrice Murgia

Date of birth / 29 October 1983

Actor, dramatist, author and director from Belgium. He graduated from Conservatoire royal de Liège in 2006, under Jacques Delcuvellerie. His younger brother David is an actor as well.

He has worked in cinema and theatre. Nowadays he is an author and a director, and leads the theatre company Artara.

Fabrice Murgia keeps a strong focus on his work, anchored in a certain mix of utopia and freshness, settling his proposal in an innovative context. Precisely, these characteristics lead to a Silver Lion during the Biennale di Venezia in 2014.

In 2009 he directs his first play, Le chagrin des Ogres. He becomes associated artist with the Théâtre National – Bruxelles the same year.

Two plays will follow shorty: LIFE: RESET / Chronique d’une ville épuisée (silent play) and God is a DJ, an adaptation of the homonymous book by Falk Richter.

These three plays are the cornerstones of his work: a repeatedly renewed scenic language, hyper-sensorial shows, linking narration with the actor’s play, and using all possible technological means. He puts a critical view on generational questions.

In 2012, a number of projects follow one the other: Exils, an ambitious, european project, Villes en scène / Cities on stage, questioning the concepts of exil and co-existence in all possible ways.

Follows his creation Les enfants de Jéhovah, which is based on his own family history and on indoctrination.

In September 2012, he creates Ghost Road, a poetic opus on different choices in the life of outsiders as well as on a thought process around ageing.

Recently for theatre festival in Avignon, he has presented Notre peur de n’être, a piece which deals with the subject of alienation, of any kind, of malaise and crises, personal and those we have in common.

In Avignon, he has talked to Kulturstruktur about his work, his writing, his thoughts about the public’s emotions and the composition of his pieces. He discusses his colleagues, namely Thomas Ostermeier, who came to the premiere of Notre peur de n’être, as well as Romeo Castellucci, who remains an important creator to him, giving him the first sensorial stroke in theatre, ever.

Fabrice Murgia

Date de naissance / 29 octobre 1983

Comédien, dramaturge, auteur et metteur en scène belge. Formé par Jacques Delcuvellerie, il est diplômé du Conservatoire royal de Liège en 2006. Il est le frère aîné de David Murgia, également comédien.

Il a travaillé pour le cinéma et le théâtre et aujourd’hui, il exerce en tant qu’auteur et metteur en scène et dirige la compagnie Artara.

Son parcours est fulgurant, le personnage reste néanmoins concentré sur son travail et ancré dans une certaine utopie couplée de fraîcheur, qui inscrit sa proposition théâtrale dans un contexte innovant. D’ailleurs c’est dans cet aspect-là, précisément, qu’il se voit décerner par la Biennale de Venise un Lion d’argent en 2014.

Pour retracer le parcours, il écrit et met en scène sa première pièce en 2009, Le chagrin des Ogres. La même année, il devient artiste associé du Théâtre National – Bruxelles.

Deux spectacles suivront de près, LIFE: RESET / Chronique d’une ville épuisée (pièce muette) et Dieu est un DJ, adaptation du texte homonyme de Falk Richter. 

Ces trois pièces posent les bases de son travail: langages scéniques sans cesse actualisés, spectacles hyper-sensoriels qui mettent en lien narration et jeux d’acteurs et utilisent tous les moyens technologiques possibles. Il pose un regard critique sur les questions générationnelles. 

En 2012, Fabrice Murgia enchaîne plusieurs projets: Exils, un projet européen ambitieux, Villes en scène / Cities on stage, qui interroge sur les questions d’exils et de la co-existence, dans tous les sens du terme. 

Ensuite, il crée Les enfants de Jéhovah, pièce qui repose sur sa propre histoire familiale et sur l’endoctrinement.

Et en septembre 2012, il crée également Ghost Road, un opus poétique sur les différents choix de vie en marge “hors monde” et la réflexion sur le vieillissement.

Récemment, pour le festival d’Avignon, il a présenté Notre peur de n’être où il est surtout question d’aliénations de tous genres, les malaises et les crises, personnelles et celles que nous avons en commun.

À Avignon, il explique son métier à Kulturstruktur, son écriture, ses réflexions autour des émotions du public, la composition de ses mises en scènes, tout en faisant référence à ses pairs, notamment Thomas Ostermeier qui est venu à sa première et Romeo Castellucci qui reste un créateur majeur pour lui et qui d’ailleurs lui a conféré son premier choc sensoriel au théâtre.

Subtitles translated by David Malek.

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